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Célébrer la gouvernance multipartite

Échanges sur les pratiques de déclaration en matière environnementale et sociale

Le 27 juin 2018, à la veille de la 40e réunion du Conseil d’administration de l’ITIE, des amis, des sympathisants et des membres du Conseil d’administration de l’ITIE se sont réunis à Berlin pour participer à une série de réunions parallèles.

En premier lieu, la société civile allemande a invité des collègues d’autres pays à échanger des expériences sur l’impact social et environnemental du processus ITIE. Parmi les participants se trouvaient des représentants de la société civile du Mexique, du Nigéria, des Philippines, du Pérou et de l’Ukraine. Les discussions ont porté sur des sujets tels que les coûts et les fonds de réhabilitation, les taxes environnementales et les prélèvements sur l’eau. Ceux présents ont fait part de leur expérience sur la façon dont le processus ITIE a ou aurait dû contribuer à résoudre ces questions et d’autres questions environnementales et sociales dans leurs pays respectifs. Des expériences et des approches intéressantes ont été échangées, y compris la possibilité d’utiliser des fonds de réadaptation pour promouvoir de nouvelles activités économiques ou créer des plans stratégiques pour le développement, la nécessité de contrôler les assurances financières à disposition pour la fermeture des complexes miniers, et l’importance d’étendre la transparence au niveau infranational. Les progrès réalisés ces dernières années ont été reconnus, un nombre de plus en plus élevé de pays mettant en œuvre l’ITIE couvrant déjà ses aspects sociaux et environnementaux dans leurs processus ITIE.

Dans l’après-midi, environ 30 représentants de pays soutenant l’ITIE, de donateurs et d’organisations de la société civile se sont réunis pour participer à une table ronde sur les exigences en matière d’assistance technique auxquelles sont confrontés les pays de l’ITIE. Jonas Moberg, le directeur exécutif de l’ITIE, a présidé la réunion et a souligné combien la propriété effective et la divulgation systématique étaient des questions clés, pour lesquelles un soutien financier et technique significatif est nécessaire si l’Exigence de l’ITIE relative à la transparence de la propriété effective doit être satisfaite. Un tour d’exposés succincts a suivi, décrivant les activités réalisées ou prévues par différentes organisations. La Conférence internationale de lutte contre la corruption (CIAC), qui se tiendra à la fin d’octobre prochain au Danemark, pourrait contribuer à recueillir quelques engagements fermes. Les participants de pays soutenant l’ITIE et des donateurs ont souligné les liens qui existent entre l’ITIE et la mobilisation des ressources nationales. Les participants se sont engagés à partager d’autres détails sur les projets qu’ils mènent.

Enfin, le ministère fédéral allemand de la Coopération et du Développement économiques (BMZ) a organisé une réunion sur « La société civile et les espaces qui rétrécissent ». Un représentant de NRGI a fait une présentation démontrant que la capacité de la société civile de s’exprimer augmente la responsabilité, réduit la corruption et conduit les pays à améliorer la réalisation de la valeur et la gestion des revenus. S’appuyant sur les cas d’anciens pays mettant en œuvre l’ITIE et ceux le faisant actuellement, les participants ont souligné combien il était crucial qu’un environnement porteur existe pour que la société civile soit engagée pleinement et activement.

En conclusion des discussions, Peter Eigen, président fondateur de l’ITIE, a fait part de son expérience sur la gouvernance multipartite. Le professeur Eigen a été un pionnier dans la lutte contre la corruption partout dans le monde. Il a fait ressortir la nature difficile et lente de la gouvernance multipartite, mais il a souligné combien elle détient le pouvoir de générer des changements durables.