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L'ITIE accueille son 52è membre et salue les progrès effectués au Liberia et au Mali

Les débats du Conseil du jour constituaient le point culminant de deux journées de discussions stratégiques, de réunions des Comités et d'intenses délibérations toutes dirigées vers un même objectif : renforcer la gouvernance des énergies extractives dans les pays membres de l'ITIE.

Le Suriname a monopolisé l'attention lors de cette deuxième journée puisque le Conseil d’administration l'a accueilli comme 52è membre de l'ITIE. Le Conseil d’administration a également pris d'importantes décisions à propos des progrès du Liberia et du Mali sur la mise en œuvre de la norme ITIE.

L’union fait la force: Le Suriname devient le 52e membre de l'ITIE

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.

Proverbe africain

Le 28 mars 2017, le Suriname a soumis sa candidature au Secrétariat international pour devenir membre de l'ITIE, afin de rejoindre un réseau de 51 pays et leur volonté de rendre leur secteur extractif plus transparent. Le Conseil d’administration de l'ITIE a approuvé sa candidature lors de la réunion, faisant du Suriname le septième pays d'Amérique latine et des Caraïbes à adopter l'ITIE. 

Fredrik Reinfeldt, président de l'ITIE, vient d’accepter le Suriname comme nouveau membre de la grande famille de l'ITIE et espère que « l'ITIE viendra en aide au Suriname pour s'assurer que ses ressources naturelles soient exploitées de la meilleure manière possible et contribuent au développement du pays ».

De son côté, le Ministre des ressources naturelles du Suriname, Monsieur Regilio Dodson, a souligné le fait que le pays souhaitait employer l'ITIE pour gagner la confiance des différentes parties prenantes et parvenir à un consensus national sur la manière d'exploiter leurs richesses naturelles et servir au mieux les intérêts de la société et du peuple.

Il a précisé que le Suriname fera de la divulgation des impacts environnementaux et des rapports sur les développements locaux une priorité, et plus particulièrement en ce qui concerne les populations indigènes du pays.

Le Suriname est tenu de publier son premier rapport ITIE dans les 18 prochains mois.

Le Conseil d’administration salue les progrès significatifs effectués au Liberia et au Mali en dépit des temps difficiles

La mise en place de l'ITIE n'est pas chose aisée. Elle devient encore plus difficile lorsqu'il faut faire face à des défis échappant au contrôle national.

Touché par la propagation du virus Ebola, le Liberia a su poursuivre l'application de la transparence concernant les énergies extractives. En effet, le Conseil a reconnu que le le Liberia avait fait des progrès significatifs par rapport à la Norme ITIE 2016. Le conseil a noté les efforts du Pays et le rôle de pionnier qu'il a joué dans l'élaboration de la norme.

Au Mali, la mise en place des mesures de l'ITIE a réussi à faire face à l'instabilité politique et aux attaques terroristes. Le Conseil de l'ITIE a conclu que le Mali avait fait de nets progrès dans la mise en œuvre de la norme ITIE.

Le Liberia et le Mali devront prendre des mesures correctives avant la deuxième procédure de Validation qui sera amorcée le 24 novembre 2018. 

  • Articles sur les résultats de la Validation pour le Liberia et le Mali

À la prochaine...

Près de 100 participants ont quitté la réunion encore plus déterminés à poursuivre les efforts de l'ITIE pour améliorer la gouvernance du secteur extractif.

Le Conseil d’administration se réunira à nouveau à Manille les 23 et 24 octobre 2017. En attendant, les membres prendront part à des réunions de comités pour débattre des évaluations des procédures de Validation et des moyens d'améliorer la mise en œuvre de la norme mondiale pour une meilleure gouvernance du secteur extractif des pays membres de l'ITIE.

 

Image : le Ministre des ressources naturelles, Regilio Dodson, s'exprime alors que le Suriname vient d'être accepté comme 52è membre de l'ITIE. Secrétariat international de l'ITIE, flickr