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Semaine de l'ITIE au Myanmar - 2e journée

Il y a cinq ans, il aurait été tout à fait inconcevable d’organiser au Myanmar une réunion internationale d’envergure sur la gouvernance transparente des ressources naturelles dans le cadre d’un processus multipartite. Je souhaite exprimer ma profonde reconnaissance au gouvernement du Myanmar pour avoir bien voulu organiser cette semaine de réunions.  

C’est avec fierté que je constate que contrairement à de nombreuses conférences tenues dans un pays quelconque ayant subi des réformes récemment, le programme de cette semaine ITIE au Myanmar, dont la réunion du Conseil d’administration fait partie intégrante, couvre de réelles questions de fond. Aujourd’hui, le Conseil d’administration s’est penché sur les défis auxquels font face les 46 pays mettant en œuvre la Norme ITIE ainsi que les nombreux pays visés par nos actions de sensibilisation, en particulier l’Australie, l’Allemagne, le Liban, la Malaisie, le Mexique et la Russie.

Les moyens de faire fonctionner l’ITIE dans des pays en crise, notamment ceux frappés par l’Ebola en Afrique de l’Ouest, et ceux confrontés à des violences et des troubles politiques en Irak, en Afghanistan, en République centrafricaine et au Yémen, ont figuré en bonne place dans nos discussions. Ce sont là des défis majeurs qui ne pourront être relevés qu’à l’aide d’outils et de mécanismes appropriés. Le Conseil d’administration a reconnu que les crises s’inscrivent dans la nature même des enjeux de gouvernance des ressources naturelles et qu’elles déterminent en partie la raison d’être de l’ITIE. En effet, on ne pourrait pas s’élever à la hauteur de tels défis en se bornant à travailler dans des pays à l’abri de crises. La Norme prévoit différents types d’interventions - prorogations, suspensions et radiations - pour faire face à différents types de crises. Le Conseil d’administration est parvenu à la conclusion que, jusqu’ici, ces outils ont été utilisés avec doigté et fermeté. On est impressionné de constater à quel point la poursuite de ce processus a été assurée dans des situations caractérisées par des perturbations, souvent avec l’appui crucial du Fonds Fiduciaire Multi-donateurs administré par la Banque mondiale.

Le Conseil d’administration a discuté de la mise en œuvre de l’ITIE en Azerbaïdjan. Il n’a pas pris de décision aujourd’hui mais le fera vraisemblablement demain. La décision sera alors communiquée sur ce site Web. Le Conseil d’administration a progressé vers un consensus sur les moyens d’améliorer la situation sur le terrain et de préserver l’image de marque internationale de l’ITIE. La réception et le repas prévus ce soir à Naypyidaw nous permettront de faire avancer nos discussions dans une ambiance plus informelle.