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Valider la Norme ITIE

En mai 2013, l’ITIE a fait un bond en avant avec l’adoption de la Norme ITIE lors de la Conférence mondiale de Sydney. L’ITIE est ainsi devenue plus pertinente et utile en améliorant la transparence entourant les compagnies d’Etat, les licences, la production et de nombreux autres points. L’élaboration de la Norme n’est cependant qu’une partie du travail.

Aujourd’hui, deux ans et demi plus tard, l’ITIE fait le point et prépare la prochaine Conférence mondiale prévue à Lima au mois de février prochain. Lors de la première journée de la réunion du Conseil d’administration à Berne, le Conseil d’administration a débattu de la nécessité d’examiner d’ajuster la façon dont les progrès des pays sont reflétés dans la Validation.

Le Conseil d’administration a cherché à parvenir à un accord sur une amélioration du mécanisme de Validation, celui par lequel les performances des pays de l’ITIE sont évaluées. Gay Ordenes, coordinateur national de l’ITIE Philippines a déclaré : « Nous n’essayons pas d’édulcorer la Norme mais force est de reconnaitre que pour certains pays il faut un certain temps afin de respecter les exigences. Dans le même temps, certains pays vont au-delà de la Norme pour traiter de questions importantes dans le contexte national ».

Dorina Cinari, coordinateur national de l’ITIE Albanie, a évoqué le chemin parcouru par son pays. Le processus ITIE a selon elle le potentiel pour souligner les points de départ de chaque pays et la direction que prend le progrès dans la gouvernance du secteur extractif. Tout comme sa collègue Gay elle voit un processus qui à l'avenir permettrait de mieux reconnaitre et encourager les progrès dans la gouvernance du secteur.

Les sujets débattus sont loin d’être évidents mais un consensus s’est dégagé autour de la table aujourd’hui : l’importance de l’ITIE pour ses différentes parties prenantes. Jim Miller a donné l’exemple de la République démocratique du Congo et la différence qu’a pu faire dans le pays la mise en œuvre de l’ITIE. Il a reconnu les efforts effectués par tous ceux qui travaillent avec l’ITIE dans le pays et qui parviennent à de réelles améliorations dans la gouvernance du secteur.

The Economist écrit mardi à propos de la réunion du Conseil d’administration que « L’ITIE est à la croisée des chemins ». Et ce n’est pas la première fois de son histoire : l’ITIE a évolué, passant d’une série de principes adoptés en 2002 aux exigences détaillées d’aujourd’hui, adoptées par 48 pays.

Pour emprunter les mots utilisés par The Economist dans le titre de l’article, les progrès dans la gouvernance du secteur extractif se font pas à pas, plutôt que d’être précipités. A la question « Alors, on est arrivés ? » la réponse est non, mais le chemin parcouru est long déjà. Le Conseil d’administration poursuivra ses débats mercredi.

 La responsable de la Conférence mondiale, Lyydia Kilpi, a contribué à ce rapport de la première journée de la réunion du Conseil d’administration.