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Le Conseil d'Administration a convenu que la République Kirghize a réalisé des progrès inadéquats dans la mise en oeuvre de la Norme ITIE 2016.

Decision reference
2017-09 / BM-36
Decision basis
2016 EITI Standard, Requirement 8.3 EITI Validation deadlines and consequences

Décision du Conseil d'administration

Le Conseil d’administration est arrivé à la conclusion suivante:

Le Conseil d’administration de l’ITIE convient que la République kirghize a, de manière générale, accompli des progrès inadéquats dans sa mise en œuvre de la Norme ITIE 2016. Pour prendre cette décision, le Conseil d’administration a tenu compte du renouveau de l’engagement du gouvernement de la République kirghize et des importantes contributions de la société civile et de l’industrie au processus. Le Conseil d’administration a souligné le fait que bien qu’une amélioration soit nécessaire en matière de divulgation des informations liées au secteur extractif, le processus de déclaration de l’ITIE a mis en évidence des possibilités de réforme. Le Conseil d’administration a été encouragé par les efforts du gouvernement, de l’industrie et de la société civile au cours des deux derniers mois ainsi que par la volonté du Conseil de surveillance d’agir sur les recommandations de l’étude de la structure institutionnelle de l’ITIE pour renforcer la mise en œuvre de l’ITIE. Le Conseil d’administration a également été encouragé par les efforts du Conseil de surveillance visant à veiller à la divulgation de la propriété réelle et au respect de la déclaration ITIE obligatoire, par la quantité d’informations divulguées au titre de la Norme ITIE et accessibles sur les portails du gouvernement à une fréquence mensuelle, ainsi que par le nombre croissant d’entreprises déclarantes et par le niveau de désagrégation.

L’évaluation du Conseil d’administration des progrès accomplis par la République kirghize quant aux exigences de l’ITIE est détaillée dans le tableau d’évaluation ci-après. Le Conseil d’administration de l’ITIE convient que la République kirghize n’a pas accompli de progrès satisfaisants quant aux Exigences 1.1, 1.4, 2.2, 2.3, 2.4, 2.6, 3.2, 3.3, 4.3, 4.4, 4.5, 4.6, 4.9, 5.2, 6.1.a, 6.2, 6.3, 7.1, 7.3 et 7.4. Les principaux sujets de préoccupation concernent la participation de l’État (2.6), l’exportation des données (3.3), les accords de troc (4.3), les revenus provenant du transport (4.4), les transactions des entreprises d’État (4.5), les paiements directs infranationaux (4.6), la qualité des données (4.9), les transferts infranationaux (5.2), les dépenses sociales obligatoires (6.1.a), les dépenses quasi fiscales (6.2) et le suivi des recommandations (7.3). Le Conseil d’administration est en désaccord avec le Validateur sur les exigences suivantes : l’engagement des entreprises (1.2), le plan de travail (1.5), la politique sur la divulgation des contrats (2.4), les données de production (3.2), l’exhaustivité (4.1) et la désagrégation (4.7).

Conformément à l’Exigence 8.3 (c.iii), le Conseil d’administration convient que la République kirghize sera suspendue et devra prendre les mesures correctives présentées ci-après. Les progrès accomplis grâce aux mesures correctives seront évalués au cours d’une deuxième Validation débutant le 8 septembre 2018. La non-réalisation de progrès significatifs accompagnés d’améliorations considérables concernant plusieurs exigences individuelles lors de la deuxième Validation résultera en une radiation, conformément à la Norme ITIE. Conformément à la Norme ITIE, le Conseil de surveillance de la République kirghize pourra demander une prorogation de l’échéance, ou demander à commencer la Validation avant la période prévue.

La décision du Conseil d’administration suit une Validation qui a débuté le 1er juillet 2016. Conformément à la Norme ITIE 2016, une évaluation initiale a été entreprise par le Secrétariat international. Les conclusions de cette évaluation ont été examinées par un Validateur Indépendant, qui a soumis un rapport de Validation au Conseil d’administration. Le Conseil de surveillance du Kirghizistan a été invité faire part de ses commentaires tout au long du processus. Les commentaires du Conseil de surveillance sur le rapport ont été pris en compte. La décision finale a été prise par le Conseil d’administration.

 

Mesures correctives et recommandations stratégiques

Le Conseil d’administration a convenu des mesures correctives suivantes. Les progrès accomplis suite à la mise en œuvre de ces mesures correctives seront évalués lors de la prochaine Validation débutant le 8 septembre 2018 :

  1. Conformément à l’Exigence 1.1 (c), le gouvernement doit participer pleinement, effectivement et activement au processus ITIE. Conformément à l’Exigence 8.3 (c), le Conseil de surveillance est tenu de divulguer un plan d’action assorti de délais pour remédier aux faiblesses concernant l’engagement de l’État, documenté dans l’évaluation initiale et le rapport du Validateur dans un délai de trois (3) mois à partir de la décision du Conseil d’administration, c’est-à-dire avant le 8 juin 2017.

  2. Conformément à l’Exigence 1.4 (b.vi), le Conseil de surveillance devra convenir de ses procédures de désignation et de remplacement des membres du Groupe multipartite, et les publier. Il devra s’assurer qu’il existe un processus de remplacement des membres du Groupe multipartite qui respecte les principes figurant à l’Exigence 1.4 (a). Le Conseil de surveillance devra entreprendre des activités concrètes de sensibilisation auprès des groupes de la société civile et des entreprises, y compris par la communication (par exemple, dans les médias, sur un site Internet, par courrier, etc.) afin d’informer les parties prenantes de l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre l’ITIE et du rôle central que jouent les entreprises et la société civile (Exigence 1.4 (b.ii)).

  3. Conformément à l’Exigence 2.2 (a.iv), la République kirghize est tenu de divulguer toute infraction non négligeable au cadre légal et réglementaire qui régit les octrois et transferts de licences.

  4. Conformément à l’Exigence 2.3 (b), la République kirghize devra tenir un ou des système(s) de registre public ou de cadastre accessible(s) au public, qui entre autres exigences, comprendra les coordonnées de chaque zone de licence et sa date d’octroi (Exigence 2.3 (b.ii-iii)). Dans les cas où les coordonnées n’ont pas été compilées, il sera exigé du gouvernement qu’il s’assure que l’étendue et le lieu de la zone couverts par la licence soient rendus publics et que les coordonnées puissent être obtenues auprès de l’agence gouvernementale concernée sans aucune restriction et à des frais raisonnables. Dans les cas où les registres ou les cadastres sont incomplets, le Rapport ITIE devra inclure les informations définies à 2.3 (b) (Exigence 2.3 (c)).

  5. Conformément à l’Exigence 2.4 (b), le prochain Rapport ITIE devra documenter la politique du gouvernement en matière de divulgation des accords de licence fixant les conditions de prospection ou d’exploitation des minéraux. Les pratiques concrètes de divulgation et les réformes planifiées ou en cours devront y figurer.

  6. Conformément à l’Exigence 2.6 (a), la République kirghize devra divulguer une explication des règles et des pratiques courantes qui régissent les relations financières entre le gouvernement et les entreprises d’État, telles que les règles et les pratiques régissant les transferts de fonds entre l’entreprise d’État et l’État lui-même, les bénéfices non répartis, le réinvestissement et le financement par des tiers. Le gouvernement ou les entreprises d’État devront également divulguer leur niveau de propriété dans les entreprises minières, y compris dans les entreprises détenues par des filiales d’entreprises d’État ou par des opérations conjointes, ainsi que tout changement dans leur niveau de participation durant la période de déclaration. Les prêts ou les garanties accordés par le gouvernement ou les entreprises d’État à des entreprises minières, pétrolières et gazières opérant dans le pays devront être divulgués (Exigence 2.6 (b)).

  7. Conformément à l’Exigence 3.2, la République kirghize devra divulguer les données de production pour l’exercice fiscal couvert par le Rapport ITIE, y compris la valeur de la production par matière première et, le cas échéant, par région. 

  8. Conformément à l’Exigence 3.3, la République kirghize doit divulguer les données d’exportation pour l’exercice fiscal couvert par le Rapport ITIE, y compris les volumes des exportations totales et la valeur des exportations par matière première et, le cas échéant, par État/région d’origine. 

  9. Conformément à l’Exigence 4.3, le Conseil de surveillance et l’Administrateur Indépendant seront tenus de vérifier l’existence d’accords, ou d’ensembles d’accords, afférents à la fourniture de biens et de services (y compris des prêts, des subventions ou des travaux d’infrastructure) en échange partiel ou total de concessions pour la prospection ou l’exploitation de pétrole, de gaz ou de minerais, ou pour la livraison matérielle de telles matières premières. Dans les cas où le Conseil de surveillance parviendra à la conclusion que ces accords sont significatifs, il sera tenu, avec l’Administrateur Indépendant, de s’assurer que les informations relatives à ces accords soient bien incluses dans le Rapport ITIE et qu’elles atteignent un niveau de détails et de transparence égal à celui qui existe pour la divulgation et la réconciliation des autres paiements et flux de revenus. Lorsque la réconciliation des transactions clés ne sera pas possible, le Conseil de surveillance devra convenir d’une approche en faveur d’une divulgation unilatérale par les parties ayant conclu le ou les accord(s), qu’il s’agira de joindre au Rapport ITIE.

  10. Conformément à l’Exigence 4.4, lorsque les revenus provenant du transport de pétrole, de gaz ou de minéraux sont significatifs, il sera attendu du gouvernement et des entreprises d’État qu’ils divulguent les revenus reçus. Le Conseil de surveillance devra évaluer l’importance relative de tout revenu provenant du transport perçu par le gouvernement, et le cas échéant, faire en sorte qu’il existe un processus de divulgation adéquat.

  11. Conformément à l’Exigence 4.5, le Conseil de surveillance devra faire en sorte que le processus de déclaration aborde dans son intégralité le rôle des entreprises d’État, en y faisant figurer les paiements significatifs qu’elles reçoivent des entreprises pétrolières, gazières et minières et les transferts entre les entreprises d’État et d’autres entités de l’État.

  12. Conformément à l’Exigence 4.6, il sera exigé du Conseil de surveillance qu’il détermine si les paiements directs, dans le périmètre des flux financiers et économiques convenus, des entreprises aux entités infranationales de l’État sont significatifs. Si tel est le cas, le Groupe multipartite sera tenu de prendre des dispositions pour que les paiements directs d’entreprises aux entités de l’État infranationales et la réception de ces paiements soient divulgués et réconciliés dans le Rapport ITIE.

  13. Conformément à l’Exigence 4.9 (b.iii), le Conseil de surveillance et l’Administrateur Indépendant seront tenus de convenir de Termes de Référence pour le Rapport ITIE, basés sur les Termes de Référence standards et la « procédure convenue pour la publication des rapports ITIE » avalisés par le Conseil d’administration. Lorsque le Groupe multipartite parviendra à la conclusion qu’il existe une divulgation systématique des données telles qu’exigé dans la Norme ITIE (par ex., un portail budgétaire accessible au public) et faisant l’objet d’un audit crédible, le Groupe multipartite pourra demander l’accord du Conseil d’administration pour intégrer la mise en œuvre de l’ITIE conformément à la « Procédure convenue pour les divulgations intégrées » (Exigence 4.9 (c)). Conformément à l’Exigence 8.3 (c.i), le Conseil de surveillance sera tenu de divulguer un plan d’action assorti de délais pour remédier aux faiblesses concernant la fiabilité des données documentées dans l’évaluation initiale et le rapport du Validateur, ce dans un délai de trois (3) mois à partir de la décision du Conseil d’administration, c’est-à-dire avant le 8 juin 2017.

  14. Conformément à l’Exigence 5.2 (a), la République kirghize devra divulguer la formule de partage des revenus, s’il en existe une, ainsi que tout écart entre le montant des transferts calculé à partir de la formule de partage des revenus et le montant réellement transféré entre le gouvernement central et chaque entité infranationale concernée. 

  15. Conformément à l’Exigence 6.1 (a), dans les cas où des dépenses sociales significatives de la part des entreprises seront rendues obligatoires par la loi ou par un contrat avec le gouvernement qui contrôle l’investissement extractif, la République kirghize devra les divulguer et, quand c’est possible, réconcilier ces transactions. Le Conseil de surveillance devra établir l’existence et l’importance relative des dépenses sociales obligatoires et discrétionnaires et faire en sorte que toute dépense significative soit divulguée, conformément à l’Exigence 6.1. 

  16. Conformément, à l’Exigence 6.2, la République kirghize devra inclure la divulgation par les entreprises d’État de leurs dépenses quasi fiscales. Le Conseil de surveillance sera tenu d’établir l’importance relative de toute dépense quasi fiscale et de mettre au point un processus de déclaration en vue d’atteindre un niveau de transparence égal à celui qui existe pour les autres paiements et flux de revenus, en y incluant les filiales des entreprises d’État ainsi que les opérations conjointes.

  17. Conformément à l’Exigence 6.3, la République kirghize, en tant que pays mettant en œuvre l’ITIE, devra divulguer les informations sur la contribution des industries extractives à l’économie pour l’exercice fiscal couvert par le Rapport ITIE, y compris l’importance des industries extractives en termes absolus et une estimation de l’activité du secteur informel (Exigence 6.3 (a)). Les recettes gouvernementales totales générées par les industries extractives (y compris les taxes, redevances, bonus, honoraires et autres paiements) en termes absolus devront également être divulguées dans le prochain Rapport ITIE (Exigence 6.3 (b)).

  18. Conformément à l’Exigence 7.1, le Conseil de surveillance devra s’assurer que le Rapport ITIE est compréhensible, activement promu, accessible au public, et qu’il contribue au débat public. Le public cible devra inclure le gouvernement, les parlementaires, la société civile, les entreprises et les médias. Le Conseil de surveillance devra veiller à ce que des actions de sensibilisation, qu’elles soient organisées par le gouvernement, la société civile ou les entreprises, soient menées afin de mieux faire connaître l’existence du Rapport ITIE et de faciliter le dialogue à son sujet au sein du pays (Exigence 7.1 (e)).

  19. Conformément à l’Exigence 7.3, le Conseil de surveillance sera tenu d’entreprendre des actions à partir des enseignements tirés ; d’identifier, de comprendre et de corriger les causes d’éventuels écarts ; et de tenir compte des recommandations résultant du rapportage ITIE.

  20. Conformément à l’Exigence 7.4, le Conseil de surveillance sera tenu d’évaluer les résultats et l’impact de la mise en œuvre de l’ITIE sur la gouvernance des ressources naturelles. Le Conseil de surveillance sera tenu d’établir une liste de recommandations et des activités correspondantes qui auront été entreprises en vue de répondre à chacune d’elles, ainsi que le niveau de progrès dans la mise en œuvre de chaque recommandation par le biais des rapports annuels d’activités (Exigence 7.3 (a.iii)). Le rapport annuel d’activités devra également inclure un compte rendu narratif des efforts entrepris pour renforcer l’impact de la mise en œuvre de l’ITIE sur la gouvernance des ressources naturelles, y compris toute action visant à rendre les déclarations de l’ITIE plus détaillées et à élargir leur portée ou à accroître l’implication des parties prenantes (Exigence 7.3 (a.v)).

Le Conseil de surveillance est encouragé à tenir compte des autres recommandations contenues dans le rapport du Validateur et dans l’évaluation initiale du Secrétariat international, et de documenter les réponses apportées à ces recommandations dans le prochain rapport annuel d’avancement.

Contexte

Le gouvernement de la République kirghize s’est engagé à mettre en œuvre l’ITIE en janvier 2004. Un Groupe multipartite, le Conseil de surveillance, a été mis sur pied en décembre 2010. Par la suite, la République kirghize a publié cinq Rapports ITIE couvrant onze exercices fiscaux (2004-2014).

Le processus de Validation a débuté le 1er juillet 2016. Conformément aux procédures de Validation, une évaluation initiale a été préparée par le Secrétariat international. Le Groupe multipartite a été invité à faire part de ses commentaires. Les commentaires ont été reçus et partagés avec le Validateur. L’évaluation a ensuite été examinée par le Validateur Indépendant, qui a préparé le rapport de Validation. Le Groupe multipartite a été invité à commenter le rapport. À nouveau, les commentaires du Groupe multipartite, du Vice-Président du Groupe multipartite, du collège de l’industrie et de l’Administrateur Indépendant ont été reçus.

Le Comité de Validation a examiné le dossier le 15 février 2017. D’après les conclusions énoncées précédemment, le Comité de Validation a convenu de recommander le tableau d’évaluation et les mesures correctives présentées ci-après. Conformément à l’Exigence 8.3 (c), ces mesures comprennent l’exigence selon laquelle le Groupe multipartite doit convenir d’un plan d’action assorti de délais pour remédier aux faiblesses concernant l’engagement de l’État, la qualité des données et les garanties, et le divulguer dans un délai de trois (3) mois.

Le Comité convient également de recommander une évaluation générale de « progrès inadéquats » dans la mise en œuvre de la Norme ITIE 2016. L’Exigence 8.3 de la Norme ITIE stipule que :

a.ii.    Évaluation générale. En vertu du processus de Validation, le Conseil d’administration de l’ITIE fera une évaluation de la conformité générale à l’ensemble des exigences de la Norme ITIE.

c.iii Progrès inadéquats. Le pays fera l’objet d’une suspension et sera tenu de mettre en œuvre des mesures correctives avant la deuxième Validation. Pour que la suspension soit levée, le pays devra, au cours de sa deuxième Validation, au moins démontrer des progrès significatifs.

Le Comité de Validation a convenu de recommander une période de 18 mois pour la mise en œuvre des mesures correctives.

Scorecard for Kyrgyz Republic: 2017

Assessment of EITI requirements

  • Not met
  • Partly met
  • Mostly met
  • Fully met
  • Exceeded
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Overall Progress

MSG oversight

1.1Government engagement

The government was actively engaged in the EITI implementation at the early stages, and has recently taken more ownership and resumed a more active role. However, in the period 2012-2015, government engagement was low and this significantly affected progress with implementation.

1.2Company engagement

Although there is significant scepticism and to some extent active lobbying against the EITI within parts of the company constituency, some companies have been actively engaged through participation in MSG meetings. Many companies, including all large tax payers, participate in EITI reporting. The renewed industry engagement is welcome.

1.3Civil society engagement

There is an enabling environment for civil society to operate in the Kyrgyz Republic, and no concerns about civil society’s ability to participate in the EITI process.

1.4MSG governance

The EITI national multi-stakeholder group (Supervisory Board) comprises relevant actors and all stakeholders feel adequately represented. However, stakeholder consultations raised concerns as to whether the recent civil society nomination to the MSG was open and transparent. A recently updated Memorandum of Understanding, including a Terms of Reference, for the MSG addresses the requirements of the EITI Standard, although it is too early to assess implementation of the Memorandum of Understanding.

1.5Work plan

The MSG has agreed an up to date work plan for 2016, with objectives for EITI implementation that are linked to national priorities for the extractive sector, as well as costed and time bound work plan activities and actions. Future work plans need to be clearer about the link between the work plan activities and the work plan objectives, and include more specific deadlines for each activity. It is also recommended that the Supervisory Board urgently agrees a fund raising strategy including plans for partial government funding in the future.

Licenses and contracts

2.2License allocations

The 2013-2014 EITI Report includes an overview of licensing activity in 2014, and an explanation of the process for allocating licenses. This includes the technical and financial criteria used for tenders, auctions and direct negotiations. Procedures for transferring, suspending and revoking of licenses are described. Although the report provides significant information on the 14 tenders, it lacks full disclosure of whether all license allocations in 2014 followed the stipulated licensing procedures and standard technical and financial criteria. The 2013-2014 EITI Report includes extensive information on challenges in the licensing system as well as government plans for improving the licensing system.

2.3License register

Although the 2013-2014 EITI Report states that Kyrgyz Republic does not have a mining cadastre, the State Agency for Geology and Mineral Resources (SAGMR) has an online register of mining licenses that includes the name of the deposit, the name and contact details of the license holder, the location and size of the license area, the type of mineral for which the license is valid for, and the award and expiry dates of the license (p.116). It does not include coordinates or the date of application for the licenses. This information is maintained by SAGMR, but not available to the public.

2.4Policy on contract disclosure

The 2013-2014 EITI Report does not describe the government’s policy or reforms underway with regards to contract transparency. It notes that in practice, details on the obligations contained in the license agreement are not public.

2.1Legal framework

The 2013-14 EITI Report contains a comprehensive description of the legal framework including a detailed overview of the fiscal regime, changes to the legal framework, and reforms underway. Responsibilities of government entities involved in the management of the extractive sector are described. The fiscal system is centralised, with local governments only collecting property tax and land tax.

2.5Beneficial ownership

Not assessed

The Kyrgyz Republic took part in the beneficial ownership pilot, but only four companies disclosed their ultimate beneficial owners. The 2013-2014 EITI Report confirms that as of 2014, companies must disclose their beneficial owners when applying for a license and notify the government in case of changes in beneficial ownership. Failure to do so constitute grounds for revoking the license in accordance with the Subsurface Law.

2.6State participation

The 2013-2014 EITI Report notes that the State has interests in 11 state-owned companies engaged in the extractive sector. Only one of these companies – KyrgyzAltyn OJSC – is described in some detail. There is no information about the rules and practices governing the financial relationship between the State and the companies in which the State has an interest, nor does the report disclose the level of ownership of the State in the 11 companies and their subsidiaries (if any). It is unclear if there are any changes in government ownership in SoEs or mining projects in 2014. There is also no information on loan or loan guarantees provided by the State or by SoEs to other oil, gas and mining companies.

Monitoring production

3.1Exploration data

The EITI Report provides a comprehensive overview of mineral resources and deposits, including “attractive” extractive projects, most of which are significant exploration projects.

3.2Production data

The 2013-14 EITI Report provides production volumes by commodity. The data is not disaggregated by state or region. Production values are not disclosed.

3.3Export data

Kyrgyzstan exports gold and coal, and some other minerals. Only limited export statistics are available in the report. Comprehensive disclosure of export volumes and values per commodity are not provided.

Revenue collection

4.3Barter agreements

The 2013-14 EITI Report does not provide information on infrastructure and barter transactions, nor does the MSG appear to have discussed the issue.

4.6Direct subnational payments

It has been difficult to ascertain what type of payments, if any, are collected by local governments and the materiality of such payments. It does not appear that the MSG has adopted a systematic approach to defining payment flows from companies to subnational governments nor identified a workable approach to EITI reporting.

4.7Disaggregation

Data is disaggregated by individual payment, individual company and individual government entity. The data is not presented by project.

4.9Data quality

The MSG has significantly deviated from the “agreed upon procedures” with regards to the inception phase and data collection phase. The MSG did not consult the Independent Administrator on the reporting templates in accordance with requirement 5.2(a). There is no evidence that a review of audit and assurance practices were undertaken prior to data collection in accordance with requirement 5.2(b) and the Independents Administrator was not involved in any discussion about data assurances in accordance with requirement 5.2(c). Furthermore, there has been limited discussion about potential conflicts of interest in having the national secretariat and SAGMR responsible for collecting data from companies and government entities.

4.1Comprehensiveness

In accordance with requirement 4.1, the Supervisory Board has agreed a list of material revenue streams, agreed reporting thresholds for companies, and identified the reporting entities. Although the Independent Administrator was not consulted on the templates, neither the Independent Administrator nor other stakeholders have expressed any concern about the revenues covered in the template. Some government entities and companies did not report, nor has the government disclosed total government revenues. However, per consultations with the Independent Administrator, the omissions appear to be immaterial and payments by companies can be accessed online from the portal www.budget.okmot.kg. Stakeholder consultations during the initial assessment reveal a need for modernising the reporting format currently in use, moving away from hard copy format to an electronic system.

4.2In-kind revenues

Not applicable

The 2013-14 EITI Report does not provide information on whether the government collects revenues in-kind. Government officials confirmed that in-kind revenues are not practiced.

4.4Transportation revenues

The 2013-14 EITI Report does not provide information on revenues from transportation of oil, gas or minerals material. There were conversations with the Independent Administrator and the National Statistics Committee about disclosing this information, however the data was not available.

4.5SOE transactions

It has not been possible to ascertain whether there are other transactions between the government and SoEs beyond regular payments by the company to the government.

4.8Data timeliness

The draft 2013-2014 EITI Report was published online on 31 December 2015. The final 2013-2014 EITI Report was published and distributed among stakeholders on 16 February 2016.

Revenue allocation

5.1Distribution of revenues

The 2013-14 EITI Report provides a list of revenues recorded in the national and local budgets. Stakeholders confirmed that all revenues are allocated in the budget.

5.2Subnational transfers

The 2013-14 EITI Report notes the creation of statutory regional development funds and transfer mechanisms between national and subnational governments. Although it is unlikely that any transfers took place in FY 2013-14, there is limited transparency and understanding of how the current transfer mechanisms work.

5.3Revenue management and expenditures

Not assessed

The 2013-14 EITI Report provides a description of the budget process, and auditing practices for state finances. The 2013-14 EITI Report also provides an overview on establishment of regional development funds - oblast and district levels that were introduced in November 2014 and that will receive a share of extractive related non-tax payments.

Socio-economic contribution

6.1Mandatory social expenditures

The 2013-14 EITI Report explains that the amendments to the subsoil use law in 2014 introduced social expenditures (“social package”) by extractive companies. The report gives no detail on how these programmes are developed, nor any details on expenditure apart from related to the Kumtor project. The report does not disclose details regarding the value and beneficiaries of the social expenditures in 2014. Some social expenditures are also voluntary, and the report does not clearly delineate between voluntary and mandatory social expenditures.

6.2Quasi-fiscal expenditures

The 2013-14 EITI Report does not address quasi-fiscal expenditures of state-owned enterprises, nor is there any evidence that the MSG has discussed this. Stakeholder consultations reveal that quasi-fiscal expenditures exist.

6.3Economic contribution

The 2013-14 EITI Report provides an overview of the contribution of extractive industries, including share of the extractive industries in GDP, share in total revenues, share of exports, employment in absolute terms and percentage in total employment, as well as main region of production. The report does not address the size of extractive industries in absolute terms; an estimate of informal sector; and total government revenues generated by the extractive industries in absolute terms.

Outcomes and impact

7.2Data accessibility

Not assessed

Kyrgyz Republic’s EITI does not yet provide EITI data in easily accessible format. The MSG held a discussion to address this encouraged requirement, no actions were taken.

7.4Outcomes and impact of implementation

The MSG has produced an account of activities undertaken in 2015 through their Annual Progress Report (APR). The APR notes the strengths and weaknesses of the EITI process in the Kyrgyz Republic and notes that the process was stalled in 2016 due to the changes within the institutional setup. The APR lacks an impact assessment.

7.1Public debate

The MSG has taken limited steps to ensure that the EITI Report is actively promoted within public. Incompleteness of planned dissemination activities is due to the lack of funds.

7.3Follow up on recommendations

There is little evidence about the discussion of the Independent Administrator’s recommendations by the members of the MSG following the publication of the Report.