La République démocratique du Congo (RDC) envisage de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 21 % d’ici à 2030, sous certaines conditions.2 Bien que, de manière générale, la RDC ait toujours émis peu de GES, sa Stratégie nationale de développement durable 2021-2023 comporte des dispositions pour faire augmenter l’utilisation des énergies renouvelables et améliorer l’accès à l’énergie3, notamment par le biais de l’hydroélectricité et de l’énergie solaire.
À l’échelle mondiale, la RDC est également le plus grand producteur de cobalt et le troisième producteur de cuivre. Ces deux minéraux sont essentiels pour les technologies reposant sur des énergies propres, et l’on prévoit que la transition énergétique mondiale accroîtra la demande relative à ces ressources. Les données et les dialogues multipartites seront vitaux pour soutenir les ambitions du pays en matière de transition énergétique, orienter les solutions de manière à assurer une transition durable, appuyer la bonne gouvernance des minéraux critiques et assurer un suivi des engagements à la lutte contre le changement climatique.
Les données soumises dans le cadre de l’ITIE peuvent servir de point d’entrée pour orienter le débat et la formulation de politiques concernant les plans de la RDC en termes de transition énergétique au niveau national. Le processus ITIE cherche également à améliorer la gouvernance du secteur minier de la RDC, compte tenu de l’importance des minéraux critiques qui sont utilisés dans les technologies à faibles émissions de carbone. Des prévisions fondées sur les données ITIE peuvent fournir aux responsables politiques des éléments factuels dans le cadre de la gestion des risques et de la mise à profit des opportunités qui se présentent à eux.
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