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Les bénéfices du Kirghizistan sont en baisse, les ambitions restent grandes

Selon le Rapport ITIE du Kirghizistan (KITIE) publié hier, les revenus publics miniers ont connu une légère baisse en 2012. Le secteur minier a contribué à un total de 217 millions de dollars dans les caisses de l'état, ceci principalement grâce à la production de l'or. Tout comme au cours des années précédentes, le rapport confirme bien la dépendance existante à l'égard de la mine de Kumtor de Centerra Gold qui à elle seule représente plus de 70% du revenu national. Après une année tumultueuse, le gouvernement du Kirghizistan et Centerra  sont enfin parvenus à un accord en février sur la création d'une entreprise commune dans laquelle le gouvernement et Centerra prendraient le contrôle, à part égale, de la mine de Kumtor.

Le rapport ITIE 2012 pour le Kirghizistan traite d'une des questions principales rencontrée par les communautés locales et la société civile, il met en lumière les avantages obtenu par la république Kirghize grâce au développement de son secteur extractif, explique le Coordinateur national Karybek Ibraev. Et bien que le rapport apporte plus de transparence quant aux revenus issus de l'industrie minière, de considérables défis dans le secteur extractif du Kyrgyzstan doivent être encore relevés. La réduction des conflits entre les communautés locales, les entreprises et le gouvernement, et l'accroissement de la confiance des investisseurs faisaient partis des priorités lorsque les représentants de KITIE, à la fin de l'année dernière à Astana, ont rencontré d'autres les parties prenantes de l'ITIE pour parler des défis du secteur et des priorités dans le processus ITIE. Les objectifs tels que, des législations fiscales plus claires; l'élaboration d'accords incluant des paquets sociaux; ainsi qu'une distribution plus responsable et équitable des revenus au niveau local permettant aux citoyens de voir les avantages émanant des ressources naturelles, ont été jugés cruciaux.

À la suite de ces conversations, KITIE à désormais mis en œuvre un plan de travail 2014-2015 ambitieux. Les préparatifs en vue du rapport KITIE 2013, ont déjà commencé, le rapport ne dévoilera pas seulement des renseignements sur les titulaires de licence, les contrats et les propriétaires réels des entreprises qui détiennent les licences au Kirghizistan, mais tentera aussi de contrôler l'utilisation des recettes extractives attribuées aux fonds de développement locaux, à la mise à disposition d'infrastructures et à la restauration de l'environnement, de façon à rassurer les citoyens quant à la gestion de ces fonds. Si tout se déroule comme prévu, KITIE a le potentiel de contribuer considérablement à informer les citoyens sur les débats litigieux autour du secteur minier et d'encourager le dialogue entre les communautés locales et les entreprises extractives du Kirghizistan.

 

Comme souligné par Karybek Ibraev, Directeur du secrétariat KITIE « Le rapport ITIE joue un rôle indispensable dans la sensibilisation du secteur extractif au niveau national et l'édition 2012 encouragera le débat à travers le pays ».

Kalia Moldogazieva, une représentante de la coalition d'ONG de la république du Kirghizistan partage l'idée du potentiel que detient KITIE, mais a souligné que « ce n'est qu'avec un engagement sans faille du gouvernement que KITIE pourra atteindre ses objectifs ».

Veuillez visitercette page pour obtenir plus d'informations sur l'implémentation de l'ITIE dans la république du Kirghizistan.