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Le Burundi s'engage à mettre en œuvre l'ITIE

Le pays, enclavé dans une région instable où la concurrence pour les ressources minérales entraîne souvent des conflits, se tourne vers la norme mondiale pour la transparence dans les industries extractives.

Le gouvernement de la République du Burundi s'est engagé formellement à mettre en œuvre la norme ITIE dans une déclaration faite par M. Come Manirakiza, ministre de l'Énergie et des Mines, le 20 janvier à Bujumbura.

« Nous nous engageons à mettre en œuvre l'ITIE, car elle est en phase avec notre politique visant à promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion de nos ressources naturelles », a déclaré le ministre Come Manirakiza, ministre de l'Énergie et des Hydrocarbures. Les ressources naturelles, principalement l'exploitation minière artisanale, devraient représenter 30 % du PIB du pays, selon le deuxième Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (2012-2015) du gouvernement.

Pour préparer le dépôt de candidature, le gouvernement a rédigé, avec l'appui de la Banque mondiale et de la GIZ, une étude préliminaire qui pointe du doigt les possibles obstacles à la mise en œuvre de l'ITIE.

Cet engagement fait suite à la déclaration des chefs d'État et de gouvernement de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), au cours de laquelle le président Pierre Nkurunziza, ainsi que 11 autres chefs d'États de la région, se sont incités mutuellement à adopter l'ITIE comme un outil pour réduire l'exploitation illégale des ressources naturelles dans leur pays.