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Mauritanie : Plus de lumière sur les entreprises publiques

En 2012, la Mauritanie a été le deuxième producteur africain de minerai de fer, principal produit d'exportation minière du pays. Trente pour cent du PIB du pays sont attribués aux industries minières, et elles représentent 40 % des recettes de l'État.

Les entreprises publiques continuent à dominer le secteur des industries minières. Dans le secteur minier, la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) totalisait près des trois quarts des recettes.  Dans le secteur pétrolier, la Société Mauritanienne des Hydrocarbures et du Patrimoine Minier (SMHPM), représentait près des deux tiers de celles-ci.

Une assise plus large pour plus de revenus

La croissance des revenus du gouvernement mauritanien a été de 43 % entre 2011 et 2012, passant de 212 millions de dollars (USD) à 373 millions (USD). Une grande partie de cette hausse s'explique par l'augmentation des dividendes des entreprises publiques et des paiements de la TVA.   Le reste est attribuable à l'inclusion des paiements sociaux, comme  le programme EMEL « Hope ». Ce programme a été créé en 2012 pour s'attaquer aux conséquences des sécheresses et aux prix élevés des denrées alimentaires.

Le rapport comprend une liste détaillée des contributions des entreprises faites aux communautés locales, telles que les associations et les villages les plus touchés par les activités d'extraction.

Le gouvernement montre son intérêt pour inclure la pêche

Il y a une semaine, la Mauritanie a accueilli une conférence internationale sur la transparence et le développement durable. Le Président a annoncé l'intention de la Mauritanie d'étendre la transparence des revenus au secteur de la pêche. Les eaux côtières de la Mauritanie sont riches dans les zones de pêche et le revenu de la pêche totalise environ un cinquième des recettes totales du gouvernement.

Lors de la conférence, le ministre mauritanien de l'Économie, Sidi Ould Tah, a expliqué : « Si notre continent est doté d'une abondance de ressources alors que sa population reste pauvre, c'est à cause d'une faible gouvernance... Notre stratégie est de mieux gérer les ressources publiques, accroître la participation de la société civile et établir des mécanismes de surveillance plus forts ».

Davantage d'ouverture requise sur les contrats, la propriété, les dépenses

Le rapport comprend un certain nombre de recommandations visant à renforcer la transparence et améliorer les systèmes de gouvernance, y compris la publication des contrats miniers ; veiller à ce que le vérificateur général s'acquitte de son obligation légale d'effectuer des audits réguliers des recettes et des dépenses du gouvernement - y compris celles du Fonds National des Revenus des Hydrocarbures; inviter la SNIM et la SMHPM à publier systématiquement leurs comptes; et à établir un registre public de la propriété réelle.

Dans deux mois, la Mauritanie publiera son rapport couvrant 2013 - une occasion de faire le point sur les progrès réalisés à partir de ces recommandations.

 

Pour plus d'informations sur l'ITIE en Mauritanie, visitez leur site Web sur www.itie-mr.org ou la page du pays sur eiti.org.

Pays
Mauritania