La Mauritanie a l’intention de réduire, sous certaines conditions, ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 92 % d’ici 2030. En 2020, le pays a adopté une stratégie nationale de transformation de son secteur énergétique et vise à porter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à 60 % d’ici 2030, conformément à ses contributions déterminées au niveau national (CDN) dans le cadre de l’Accord de Paris.
Pour atteindre cet objectif, le pays prévoit de produire et d’exporter de l’hydrogène vert, ainsi que du gaz du projet offshore Grand Tortue Ahmeyim (GTA), dont la production devrait commencer en 2023. La Mauritanie est en passe de devenir une centre d’envergure mondiale pour le gaz naturel liquéfié (GNL) et a l’intention d’accroître sa consommation intérieure de gaz pour atteindre son objectif de zéro émission nette. Elle dispose d’un fort potentiel de développement des énergies solaire, éolienne et hydraulique, et est également un important producteur de minéraux critiques tels que le zinc, le titane, le minerai de fer, le cuivre et les phosphates. En soutien à ses priorités nationales, les données et le dialogue multipartite joueront un rôle essentiel pour tracer les voies d’une transition durable et assurer le suivi des engagements en faveur du climat.
Les données communiquées par le biais de l’ITIE peuvent servir de point d’entrée pour éclairer le débat et l’élaboration des politiques relatives aux objectifs climatiques de la Mauritanie et au développement de son exploitation de minéraux critiques. Les prévisions fondées sur les données ITIE peuvent aider les parties prenantes à évaluer les implications économiques de la transition énergétique et à fournir aux décideurs politiques des éléments factuels leur permettant de gérer les risques et de tirer parti des opportunités qui leur sont offertes.