Niger - augmentation des revenus du gouvernement issus du secteur en dépit de la baisse de la production

Baisse de la production... 

La croissance de l'économie du Niger a ralenti considérablement , passant de 11 % en 2012 à 4 % en 2013, principalement en raison de la baisse de la production agricole et minière.  En plus de l'uranium (le quatrième plus grand producteur), le Niger a aussi produit du charbon, de l'or et du pétrole brut.  Le Rapport 2013 inclut les chiffres de la production, des informations sur le transport du pétrole du champ pétrolifère d'Agadem à la raffinerie de Zinder, les données de l'exportation et de l'emploi, les revenus gouvernementaux issus de l'extraction minière artisanale et à petite échelle. Le rapport montre que tout le pétrole brut et le charbon ont été consommés de façon domestique. Il a été mis en évidence que l'économie du Niger reste dépendante des exportations d'uranium et d'or, dont la production est exportée dans sa totalité et représente respectivement 49 % et 4 % de l'ensemble des exportations. La baisse de 5 % des exportations d'uranium, qui sont passés à 4382 tonnes en 2013, a été aggravée par la chute des prix qui a causé une réduction de la valeur des ventes de plus de 10 %, passant à 303 milliards de francs CFA (613 millions de dollars). Pareillement, les volumes d'or exportés se sont effondrés de 28 % en passant à 1153 kg, tandis que leur valeur s'est contractée de 38 % en passant à 27 millions de francs CFA (54 millions de dollars).  

Légende : Le rapport montre les recettes relatives de chaque source de revenu

…Des recettes plus élevées 

Alors que la part de l'industrie extractive dans l'économie est restée stable entre 2012 et 2013, les revenus gouvernementaux issus du secteur ont augmenté de 18 % passant à 226 milliards de francs CFA (457 millions de dollars) en 2013, principalement en raison d'une multiplication par sept des recettes issues des droits de permis et des primes qui ont atteint 14 milliards de francs CFA (28 millions de dollars). Cela est en liaison avec l'octroi de 38 nouveaux permis pour l'extraction minière et d'un pour le pétrole et le gaz. Les redevances ont aussi joué un rôle, grâce à une augmentation de 35 % pour une recette de 3,3 milliards de francs CFA (6 millions de dollars).  

Lisez le Rapport ITIE complet du Niger (PDF) 

Pour en savoir davantage sur l'ITIE au Niger, visitez la page du pays sur eiti.org ou le site web de l'ITIE du Niger.